10 au 14 février : Barbuda

Nous décidons de rejoindre nos copains du Petit Prince pour quelques jours à Barbuda. Nous avions vraiment envie de les voir car nous avons choisi un créneau méteo pour le moins douteux : jour à grains et vagues de 3 mètres. Nous n’avons donc pas réussi à échapper à un énorme grain au milieu de la navigation qui m’a valu un beau moment de panique. Heureusement, comme à son habitude dans les moments critiques, Noé dormait tranquillement dans sa cabine … cet enfant est parfait!

Billy Point, extrême Nord de Barbuda, un lagon tout calme au pied d'un hôtel sur pilotis

Barbuda est une île toute plate, aux plages de sable blanc infinies. Etant donné sa géologie, l'île est très fortement exposée aux ouragans. C’est probablement une des raisons pour lesquelles le tourisme est encore peu développé.

C’est un véritable eden de la plaisance, une petit coin de bout du monde qui vaut le détour. Malheureusement pour les plaisanciers (ça fera sans doute le bonheur de certains), l’île est un vrai chantier en puissance. La cible est clairement le tourisme de luxe et les projets immobiliers de monumentales villa les pieds dans l’eau sont voués à métamorphoser Barbuda …

Réserve naturelle de frégates, une des trois seules au monde. Les frégates sont des oiseaux dont les mâles, migrateurs, arborent un gosier rouge qui leur sert de parade nuptiale pour séduire les femelles. Ce sont donc les femelles qui choisissent l'élu de leur cœur! Voilà pour la partie romantique. Par la suite le mâle reste pour assurer la subsistance de la famille jusqu'à ce que le nouveau né (un seul par gestation) ait 3 mois. Il migre ensuite vers une nouvelle colonie et de nouvelles femelles, moins romantique donc !

Pamletto Point, la plage du bout du monde !

Session pancakes avec maman le matin, transformation en ramoneurs le soir : pendant que les parents prennent l'apéro dans un petit bar de bord de mer, les petits coquins ont trouvé le moyen de se barbouiller de cambouis de la tête aux pieds !