Dimanche 13 février: encore de l’escalade, et un beau coquetier

Nuit sans grain. Ouf ! L’équipage a un peu mieux dormi.

Au réveil, vent entre 15 et 16 noeuds, mer démontée. Creux de 3 mètres arrivant de toute part. Tout le monde tangue, on se déplace sur les fesses ! Et le bateau continue à se traîner péniblement avec son petit foc.

Vers midi, la mer est un peu moins agitée et Melchior décide qu’il est temps de remonter au mât. Même équipement de combat que la veille, auquel s’ajoutent une combinaison néoprène intégrale (bien adaptée au climat tropical) et la trouille de se faire de nouveau malmener.

Cette fois les choses se passent mieux. La drisse est raccrochée, après avoir démêlé le gennaker, nous l’envoyons sans grosse difficulté.

Le bateau est reparti. Surfs à 15 nœuds, cap en route directe vers les Antilles (et parfois un peu le pôle Nord mais on s’adapte).

Comme une journée sans galère n’est pas une vraie journée, nous voilà confrontés à un nouveau problème quelques heures plus tard. Au moment d’envoyer les spi, celui ci s’enroule sur lui même, puis autour du Solent… pour faire ce qu’on appelle un coquetier. Après plusieurs empannages nous parvenons à démêler la situation. Plus de spi pour aujourd’hui !

La mer se calme un peu. La soirée est agréable. Ciel dégagé, lune presque pleine, magnifique lumière sur l’océan.